Mon expérience Supinfo

Ma première année :

 Pour décrire le contexte, je sortais d´un bac Scientifique orienté Sciences de l´Ingénieur. J´ai obtenu mon bac avec la mention Assez Bien. Le niveau pour entrer à Supinfo ne dépend pas réellement à mon avis, de vos notes obtenues au lycée. Bien entendu, il vous faut le bac pour entrer dans cette école, mais parmi mes camarades de première année, il y avait des STI (Sciences et Techniques de l´Ingénieur), des ES, et autres. Supinfo, c´est une école privée et donc, elle est payante. Personnellement, j’étais convaincu dès la première porte ouverte de Supinfo. J’ai pu visiter les locaux du Campus de Caen, voir l’équipe, les élèves, l’organisation et l’administration de tout ce campus. Une fois cette visite faite, j’ai su que cette école était adéquate, qu’elle comblait mes attentes, et même plus ! J’ai donc effectué les démarches d’administration, d’inscription, etc. pour m’y inscrire.

 Ensuite est venue la rentrée, en début novembre (ce qui laisse 4 mois de vacances, pour travailler aux vendanges et mettre de l’argent de coté, par exemple). Présentation rapide de l’équipe de Caen, composée d’une Directrice de Campus, une assistante de Direction et une « secrétaire-qui-n’en-est-pas-vraiment-une ». L’équipe de Supinfo Caen est vraiment superbe. Exemple tout bête, la secrétaire connaissait les prénoms de chacun des élèves seulement 3 jours après la rentrée ! Le staff est toujours à votre écoute, vous offre un suivit personnel (qui généralement n’existe pas dans les autres Campus), et qui est vraiment préoccupé par le bon déroulement de nos études et de chacun de nos projets. A Caen, c’est 190 élèves de Supinfo (année 2009 – 2010), répartis en 5 promos, qui étudient tout un étage, dans un bâtiment de professionnels (à coté du siège du MEDEF, et autres).

 Après la découverte et le début de prises de repères dans cette nouvelle ville, cette nouvelle école, vient la soirée d’intégration ! Mais ne vous voulez pas la face, c’est une école d’informatique, alors ne rêvez pas de trop, notre soirée d’intégration était dans un « bar », qui faisait lasergame aussi. Donc passage au lasergame, on s’est amusés, mais on ne s’est pas forcément intégrés ! Pour ce qui est des sorties, ne comptez pas vraiment sur le SCO (groupe qui organise les soirées à Sup’), mais plutôt sur vous-même et partez donc le jeudi soir, vadrouiller dans la rue Ecuyère ou sur le port ! Vous y ferez des rencontres très facilement.

 Pour en revenir à Supinfo, les cours se déroulent en « séquences », chaque semaine vous avez un nouvel emploi du temps. Bien ? Pas bien ? Moi je trouve ce système parfait, ainsi on ne s’enterre pas dans une routine scolaire, comme au lycée. Certaines semaines vous finirez à 16h, d’autres, vous n’aurez que 2h de cours dans la semaine (mais c’est rare !). A Supinfo, le mercredi n’est pas un jour de cours, il est réservé dans le cas où si vous trouvez un stage en alternance (qui vous apporte des crédits). Mais généralement en première année, personne ne prend de stage en alternance (pas forcément utile). Revenons à nos moutons... Les cours sont par séquence : un cours d’une matière contient 24h. Une matière peut contenir plusieurs cours ! Pour la plupart du temps, vous aurez une semaine par cours, et donc, une semaine de maths non-stop, sans aucune autre matière, par exemple. Par contre, une fois les 24h finies, vous n’en entendrez plus parler jusqu’aux partiels. Autre particularité à Supinfo : l’anglais. L’anglais est très important à Supinfo et en informatique. Vos cours seront rédigés en anglais (mais le prof parle français). C’est très facile, il y a un petit temps d’adaptation, mais ce n’est vraiment pas difficile de s’y mettre. Les cours d’anglais, ne sont pas vraiment des cours... Ce sont des « English Debates «, qui se passent une fois tous les 15 jours, de 18 à 20h, dans les locaux de Supinfo. Oui, vous avez bien lu, de 18h à 20h ! Un peu pénalisant, puisque Caen n’est pas terrible au niveau des bus le soir.

 Autre atout extrêmement intéressant à Supinfo : la mobilité ! Supinfo est une école internationale, qui permet d’effectuer ses études à l’autre bout du monde, dans un campus de Supinfo. Le prix de l’école est le même partout. Pour citer un peu quelques campus attrayants, Supinfo a une école à Montréal (Canada), San Francisco, Londres, Paris, Marseille, Marrakech, Pékin, Edinbourg, etc. Ainsi vous pouvez partir étudier dans un autre pays, et ceci très facilement. Supinfo vous accompagnera dans vos démarches pour les papiers administratifs, les demandes de séjours, les permis d’études et permis de travail. Pour ma part je vais faire ma deuxième année à Montréal. Je veux profiter de cette possibilité le plus vite possible !

Caen :

 Caen est une belle ville, dite expérimentale. Elle est pleine d’étudiants. Mais, elle n’est pas grande. Au bout de deux mois, vous aurez vu tout ce qu’il fallait voir, les bars, les magasins, les boites de nuits, les rues incontournables, etc. Le centre-ville est vivant, mais si vous vous éloignez du Port, ou de la rue Ecuyère, vous ne croiserez pas grand monde... Mais comme je le disais au début, c’est une ville expérimentale, vous croiserez souvent les forces de l’ordre le soir. Au début, c’est un peu refroidissant, mais au final, ils sont là pour votre sécurité, ils ne vous arrêteront pas si vous êtes bourrés mais calmes.

 Pour les transports... Le tram, c’est bien, le réseau de bus, aussi. Le seul souci, c’est sûrement les horaires. En journée tout va bien, vous aurez des bus assez régulièrement. Pour ce qui est du soir, c’est une autre histoire. Vous n’aurez guère le choix. Les derniers bus des Lianes (les 4 lignes de bus les plus importantes de Caen) passent vers 23h30 – minuit. Pour les Trams, vers 1h. Donc soit vous écourtez vos soirées bars avec vos amis, soit vous êtes motivés à marcher et rentrer à pied chez vous !

 En conclusion, Caen est une ville calme, un peu pauvre en animations, mais riche en bars étudiants. Vous rencontrerez forcément des personnes sur le port ou dans la rue Ecuyère. Sur Caen règne un climat de sécurité, vous ne verrez pas (ou presque) de dealer douteux et blanchâtre avancer vers vous, capuchonné, pour vous proposer de la drogue. Il y a bien sûr des zones à éviter, comme la gare vers très tôt le matin...

Contactez-moi ?Me Contacter
Venez consulter mon CVMon Curriculum Vitæ
Laissez-moi vous présenter mon expérienceMon expérience
La page d'accueilAccueil